Delta Mekong
My Tho :
My Tho ( à 72 km de Saigon), qui signifie «la bonne herbe parfumée», est la plus proche ville de Ho Chi Minh -ville et le chef-lieu de la province de Tien-Giang. Elle est située sur la rive du bras nord du Mékong. La plus belle façon d’arriver à My Tho est de remonter le Mékong à partir de son embouchure. La campagne environnante constitue l’un des plus luxuriants jardins du Vietnam (cocotiers, bananiers, manguiers…).
À voir à My Tho :
Les iles : Les iles situées sur le Mékong méritent une petite visite en bateau bienqu’elles ne valent pas celles de Vinh Long. Il y en a quatre qui portent les nóm des quatre animaux sacrés du bouddhisme : Le Dragon, le Phénix, la Tortue et la Licorne.
La pagode Vinh Trang : située à environ 1 km du centre de My Tho. C’est la plus grande pagode du Sud du Vietnm, de plus en plus visitée. Ce qui frappe ici, c’est l’architecture extérieure, mélange de style Khmer, chinois et francais. Construite en 1848, considéré comme l’école de bouddhisme de la province, c’est une pagode dite du Grand Véhicule. Ici, les moines portent trois sortes de tuniques. La première, jaune safrané pour les grandes cérémonies; la seconde, grise, pour sortir de la pagode et la troisième, brune pour leurs activités quotidiennes. À l’intérieur, plus de 60 statues de Bouddha en bronze ou en bois précieux.
Cai Be :
À 120km de Saigon, Cai Be est le point de départ de plusieurs balades en barque motorisée.
À voir à Cai Be :
Le marché flottant de Cai Be : C’est un marché de gros, composé de commercants venus de tout le delta. Vous pouvez passer une nuit chez l’habitant dans une ferme éco-touristique qui se compose de plusieurs cabanes faites de feuilles et de bambou disséminées dans un vaste jardin fruitier. La ferme se trouvant en bordure du fleuve Tien Giang, il se peut que vous soyez déranger par les bruits des bateaux. Le confort est peut être sommaire mais vous y gagnerez en chaleur humaine et en sourire.
Les maisons d’époque coloniale
On dit que ces maisons n’ont pas de prix tellement les souvenirs et les antiquités qu’elles renferment sont précieux. Ce sont de véritables petits havres de paix, où le temps semble s’être arrêté.
La première maison, construite en 1938 par le mandarin du village, appartient depuis trois générations à la famille Phan Van Duc : Le jardin n’est qu’un immense verger avec, au fond, un petit cimetière où reposent les ancêtres. À la veille de l’anniversaire de la mort de l’un des défuns, les tombes sont nettoyées et des offrandes sont déposées sur l’autel à l’intérieur de la maison.
La deuxième demeure de Tran Tuan Kiet se gagne également par bateau. Située à environ à 10mn du débarcadère. Grande maison datatn de 1838, restaurée en 1924 et 2003. Elle a cepedant conservé tout son charme.
La troisième deumeure de l’itinéraire, plus vaste que la première maison appartient a Muoi Man et fut construite en 1860. Elle se trouve à environ 40mn de bateau à l’ouest de Cai be, dans le village de Hoa Khanh. La facade originale était en bois et s’inspirant de la facade du petit Palais Royal de Hue. Elle a appartenu à un ancien mandarin de la région et cinq générations l’ont habituée au fil des décennies, comme en témoingnent la beauté et le raffinement des meubles, marquetés de nacre. Trois statuettes en bois sont exposées à l’entrée, représenttant au centre la prospérité, à gauche, le bonheur et à droite la longévité. Également deux bonsais aussi vieux que l’édifice et neuf autre, plus petits, qui représentent neufs dragons, eux mêmes symboles des neuf bras du Mékong.
Can Tho
“À Can Tho, le riz est blanc et l’eau limpide, quiconque s’y rend ne veut plus la quitter”, dit une sentence populaire, témoignant de la prospérité de cette terre, surnommée Tay Do (capitale de l’Ouest) à l’époque coloniale.
Can Tho se trouve à l’extrême sud du Vietnam, au centre des onze provinces du delta Mékong. Can Tho est à la fois le principal port du delta Mekong et un des 8 premiers ports du Vietnam. Mais le traitement du riz est son industrie principale, Can Tho étant le grenier du Vietnam en général et du Sud en particulier. C’est surtout le point de départ pour des balades en bateau vers les paysages luxuriants du delta avec leurs vergers plantés d’aréquiers, de cocotiers, de bananiers, d’orangers … et les pittoresques marchés flottants, dont le marché de Cai Rang, certainement le plus authentique du delta du Mékong.
À voir et à faire à Can Tho :
Le marché de Cai Rang : Une myriade de bateaux chargés de pastèqué, de melons, de carottes, de patates douces, de fruits …C’est le marché flottant le plus grand du delta Mekong.
La maison ancienne Binh Thuy : Cette maison bien conservée, typique du delta Mékong. a servi de décor pour des scènes du film “L’armant” de Jean Jaques Arnaud. C’est une grande maison bourgeoise, précédée d’un escalier donnant sur un jardin tropical, construite en 1870 par le grand-père de l’actuel propriétaire. Il fit appel aux meilleurs artisans de la région qui sculptèrent des colonnes de bois, des meubles et des fauteuils qui portent encore les détails montrant des dragons et des phénix. Les tapisseries oranant les plafonds furent importées en France. La famille possède encore de très vieux objets, comme un bol et un vase en porcelaine d’époque Ming.
Le verger Ut Tuong : Pas mal de fleurs, d’oranges, de mangues, de citrons…
Chau Doc
À deux pas de la frontière cambodgienne, la ville commerçante de Chau Doc s’étire sur les rives du Mékong. Elle regroupe une importante communauté khmère, chinoise et cham aux usages authentiques. C’est le lieu de la pisciculture mais beaucoup de foyers se consacrent encore au travail de la soie, en particulier dans le district de Tan Chau. Son site naturel, ses rues animées et commercants la rendent agréable aux voyageurs de passage.
À voir à Chau Doc :
Le mont Sam : Haut de 230m, c’est une sorte de colline inspirée, une montagne sacrée pour les Vietnamiens qui y viennent en pèlerinage. Situé dans la plaine, à 7km au sud-ouest de la ville sur la route de Nha Bang et Ha Tien, près de la frontière du Cambodge. Plusieurs temples et pagodes ont été construits au pied du mont mais ses versants sont constellés de petits oratoires creusés dans les rochers. On peut en faire en ascension à pied par un sentier qui part du mausolée de Thoai Ngoc Hau.
La pagode Tay An : Construit en 1847, c’est le sanctuaire le plus original, celui que l’on remarque immédiatement en arrivant au pied du mont, grâce à son style mélangeant des formes hindouistes et bouddhiques. Deux éléphants gardent l’entrée de la pagode; celui de droite est blanc et possède six défenses en ivoire.
Le mausolée de Thoai Ngoc Hau : Ce grand tombeau est situé au pied du mont Sam, au bord de la petite route circulaire, soit à une centaine de mètres après la pagode Tay An. À l’intérieur, on découvre près d’un autel un énorme buste en cuivre. Il représente Thoai Ngoc Hau (1971 – 1829), un mandarin de la cour de Hue, qui fit creuser le grand canal Vinh Te (du nom de sa femme) pour marquer la frontière avec le Cambodge voisin et faciliter l’irrigation des rizières. Ce canal, long d’une centaine de kilomètres, relie encore aujourd’hui Chau Doc à Ha Tien.